Des opposants se détendent, le 14 avril au matin, à proximité du siège du gouvernement thaïlandais, après avoir accepté de se disperser.
Après une nuit relativement calme à Bangkok pendant laquelle l'armée a pris le contrôle d'une chaîne de télévision proche des opposants, ceux-ci ont accepté, mardi 14 avril, de "se rendre" et de rentrer chez eux, dans le nord du pays. Les leaders des opposants, massés depuis trois semaines devant les bureaux du premier ministre, ont appelé leurs partisans à mettre fin à leur siège et à quitter la zone.
Les leaders de l'opposition antigouvernementale seront poursuivis en justice pour avoir violé l'état d'urgence à Bangkok, a annoncé le chef de la police nationale peu après la dispersion du principal rassemblement. Des mandats d'arrêt vont être émis sous peu pour "rassemblement illégal de plus de cinq personnes", une action qui est "interdite en vertu de l'état d'urgence" proclamé dimanche dans la capitale thaïlandaise et ses environs, a-t-il dit.
Depuis lundi soir, les militaires cernaient quelque 2 500 manifestants autour du siège du gouvernement. Mardi matin, l'un des chefs de file du mouvement de protestation, Jatuporn Pronpan, a déclaré qu'il fallait "arrêter parce qu'il nous faut protéger la vie de nos partisans".
"NOUS N'AVONS RIEN FAIT DE MAL"
"Nous avons eu des discussions entre nous depuis la nuit dernière et avons décidé de nous disperser pendant un moment", a pour sa part déclaré une dirigeante des manifestants, Prateep Ungsongtham Hata. "Nous ne nous rendons pas, nous dispersons seulement le rassemblement parce que nous n'avons rien fait de mal", a-t-elle ajouté, réfutant nle terme de reddition utilisé par les médias thaïlandais.
Un autre leader a ajouté que des négociations étaient en cours avec les militaires, regroupés par centaines aux abords des manifestants, sur les moyens d'évacuer le secteur sans incident. Les chefs des "chemises rouges", surnom donné aux partisans de l'ancien premier ministre en exil Thaksin Shinawatra, ont lancé leur appel alors que l'armée semblait s'apprêter à intervenir pour disperser les manifestants.
สรุป : จากเหตุการณ์ประท้วงของกลุ่มเสื้อแดงที่มีขึ้นในประเทศไทย ทำให้กองทัพบกสามารถควบคุมไม่ให้มีการติดต่อกันทางโทรทัศน์ของกลุ่มเสื้อแดงได้ในคืนวันจันทร์ที่ 13 เมษายน และก็ได้ประกาศให้กลุ่มเสื้อแดงหยุดการชุมนุม เพราะเป็นการชุมนุมที่ผิดกฎหมายเนื่องจากเป็นการชุมนุมที่มีผู้ชุมนุมมากกว่า 5 คนขึ้นไป รวมไปถึงการส่งกำลังเข้าไปแทรกแซงกลุ่มเสื้อแดงที่ได้ปิดล้อมถนนต่างๆเพื่อให้กลุ่มเสื้อแดงถอนกำลังออกไป และในวันอังคารที่ 14 เมษายน หัวหน้ากลุ่มเสื้อแดงก็ได้ประกาศให้หยุดการชุมนุมประท้วงเพื่อป้องกันอันตรายที่จะทวีความรุนแรงยิ่งขึ้น โดยได้กล่าวว่าการหยุดชุมนุมครั้งนี้เป็นเพียงการแยกย้ายกันกลับถิ่นของตนเท่านั้น ไม่ใช่การประกาศว่าเป็นการยอมแพ้แต่อย่างใดเพราะไม่ได้ทำอะไรผิด
ที่มา : www.lemonde.fr
วันที่ : 14.04.09
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